Nocivité du thorium
La toxicité de l’oxyde de thorium n’a été étudiée qu’après son utilisation en radiologie comme produit de contraste dans les années 30 (voies veineuse, intra-artérielle ou intra-cavitaire).
Toxicité
La pénétration dans l’organisme se fait essentiellement par ingestion et surtout inhalation de poussières, exceptionnellement par effraction de la barrière cutanée. Le thorium est en grande partie stocké dans les os, les poumons, les ganglions, le foie et les reins. Il est excrété en partie par les urines et les fèces.
La pathologie à long terme concerne l’angiosarcome hépatique, le lymphonne et le sarcome osseux. Celui-ci relève des tableaux n° 6 (régime général) et n° 20 (régime agricole) des maladies professionnelles indemnisables. Quant au pouvoir cancérogène du thorium, il résulte essentiellement de l’émission des particules alpha par contamination radioactive inter et de la rémanence de plusieurs années du produit dans les organes précités.
En fait, lors de l’utilisation d’électrodes en tungstène thorié, il existe deux voies de radioexposition possibles :
– externe ou irradiation due aux électrodes
– interne par contamination due aux fumées de soudage et surtout à l’affûtage.